Bonsoir, je suis James Haymett et je n'ai pas de surnom. J'ai vingt-deux ans parce que je suis né le 19 novembre 1991 à Londres, je suis d'origine Anglaise et je suis Anglais. Sinon je suis mannequin, c'est pour ça que j'appartiens aux consumers. D'ailleurs je suis bisexuel, mais coureur de jupes et pantalons ça doit être parce que je ressemble beaucoup trop à Garett Hedlund !

Je sais, maintenant que vous connaissez son physique divin et son caractère singulier vous voulez savoir ce qui a pu le faire tel qu'il est. En fait, c'est pour cela que nous sommes ici, non ? Pour parler de lui, pour que je vous apprennes des choses, des choses que vous ignorez et que vous voulez savoir à tout prix. Vous trépignez ? Bien, c'est l'effet voulu et bien évidemment produit. Je vais vous parler de son histoire, de son passé, de tout ce que vous voulez. Je vous dirais comment il est né, comment il est devenue enfant, adolescent puis un jeune adulte déterminé. Je vous expliquerais tout de sa famille, mais surtout de ses parents, des êtres si compliqués … Bref, vous saurez tout. Tout ce qu'il y a à savoir, ne pensez pas que cette comptine durera bien longtemps. L'histoire de cet humain si singulier est peu intéressante, et loin d'être très mouvementée.

Commençons par le commencement, voulez vous ? Un dix-neuf novembre apparut en Angleterre, un enfant doré. Pourquoi était-il doré, me demandez vous ? Et bien tout d'abord, il possédait des cheveux aussi blond et lumineux que l'or qui coulait à flot, là où il naissait. Ensuite doré tout simplement parce qu'il était un enfant voulu, plus que ça, un enfant attendu. Vous imaginez un empire financier sans héritier ? Et bien eux non plus, ne pouvais l'imaginer. Il fut donc accueillit comme un sauveur, c'est que ... ses géniteurs ne s'attendaient pas à ce qu'au final, leur fils prodige ne suive pas leurs plans.

Et puis, un poupon peut-il vraiment grandir sans ses parents ? Et bien, si l'on en croit l'expérience de James, oui, tout à fait. Deux grands homme et femme d'affaire, de grands banquiers, de grands investisseurs, de grands lâches, aussi. Comment s'occuper d'un enfant lorsque l'on passe sa journée au téléphone à planifier des rendez-vous et des réunions qui rempliront la semaine ? On ne peut pas, voici la réponse à tout ceci. Alors une nourrice, Soah, est venue et elle a occupé le rôle d'une mère tout en imposant les limites. Toutes les fois où il voulu l'appeler 'maman' il fut rappelé à l'ordre. Peu lui importait, Soah était douce, câline et jouait avec lui. Et bien qu'on eu dit que la jeune femme n'était là que pour l'importante somme que lui versait les parents de James, elle s'était rapidement attachée au garçon et ne l'aurait, finalement, quitté pour rien au Monde. Tout était résolu dès qu'il y avait Soah. Un bobo ? Guérit par un bisou magique. Un chagrin ? Guérit par un câlin chaleureux. De l'ennui ? Guérit par une séance de chatouille. Mère, nourrice, grande sœur dans l'esprit du petit garçon tout était mêlé.

Puis vient le début de l'adolescence, une douzaine d'années déjà et des bêtises en chaîne. Toujours pas de parents derrière lui pour lui dire ce qui est bien ou mal, pour le féliciter ou le gronder. Mais toujours Soah, toujours là. Cela-dit, maintenant elle l'instruit et au final, lui apprend bien plus sur la vie que ne l'aurait fait tous ses autres professeurs. Oh oui, car un Haymett doit être instruit, alors une ribambelle d'éducateurs et d'instructeurs en tout genre défilait dans le manoir familiale. Et James, malgré son caractère turbulent et ses bêtises restait calme et écoutait. Toujours attentif lorsqu'il s'agissait d'apprendre quelque chose, le jeune garçon apprenait, pour ses parents, et pour Soah aussi. Il apprenait de tout, mais ce qu'il préférait était les langues, surtout le japonais. Il fallait dire que le japonais, c'était Soah qui lui apprenait. Elle connaissait bien ce langage ainsi que toutes les coutumes de ce pays éloigné. Tout était intéressant et le rêve de James devint bien vite d'y aller, d'aller là-bas. Tout y semblait tellement plus beau. Il y avait autre chose qui motivait le jeune adolescent, une autre 'matière' qui le faisait frissonner et qui le passionnait. Le piano. Un instrument et une musique aussi complexe que délicieuse. Un art qui le rendait virtuose et qui le faisait changer de monde, un petit peu.

Puis vint le temps de la crise. Appelons cela comme ça. Une crise d'adolescence ? Résumer cette période à cette simple expression me semble mal. Ce n'était pas juste ça, pas une crise, une révélation. « James. Tes parents ne t'aiment pas. » Alors pourquoi tout ces efforts ? Pourquoi toute cette peine ? Pourquoi à quatorze ans pleurait-il pour cela ? C'était idiot. Et plus que d'en vouloir à ses parents il s'en voulait à lui, d'être aussi stupide. Il avait toujours était avancé pour son âge, toujours plus mature que les autres, comment s'était-il fait berner à ce point ? Et c'est ainsi que tout commença. La cigarette, la fréquentation de gens plus âgé, le sexe. Tout cela tandis que ses traits les plus vices, l'égoïsme, égocentrisme, tout cela et plus encore, tout cela était exacerbé. Et c'est sous l'oeil triste de Soah que James devint James.

Hélas une autre ombre vint s'ajouter au tableau, le fait que le jeune homme aime aussi les gens de son sexe. Je ne pourrais vous dépeindre la réaction de ses parents lorsqu'ils le trouvèrent, à l’intérieur d'un autre homme, dans leur lit. Un réaction violente qui en suscita une aussi violente . Et une idée leur fut soufflé, celle d'un pensionnat. Leur fils étrange, ailleurs ? Loin ? Pouvoir enfin remplacer sa chambre par une deuxième salle de billard ? Virer la nourrice qui pompe de l'argent ? Ce pensionnat était la solution miracle et évidemment, ils la prirent. Mais un pensionnat ça ne fait pas tout. Et un pensionnat on en sort. A dix-huit ans donc, le beau James sortit de l'établissement et revint dans sa ville natale, Londres. Mais ce ne fut certes pas pour faire de la politique, plutôt pour se déchaîner. Ainsi il devint alors 'Héritier Fougueux de l'empire Haymett', peu importait entre temps il avait hérité d'un petit frère, un frère dont il ne connaissait presque que le nom. Un frère qui prendrait son trône et tant mieux.

Puis, en novembre deux mille douze, le beau mannequin arriva à Palerme. Un jeune homme bien plus mature, bien plus élégant et plus calme mais toujours aussi égocentrique et condescendant. Un apollon qui ne s’intéresse toujours qu'aux personnes qui l’intéressent vraiment. Un bel homme empli de luxure et de questions à propos de cette fameuse maison close