Salut moi c'est Joy Gaëlle Everdenn mais appelle-moi Joy, pas de surnom particulier, j'ai 21ans ans parce que je suis né(e) le 14 septembre 1991, je suis d'origine américaine et italienne merci maman. parce que je suis né(e) en Italie et je suis Italienne parce que je vît en Sicile. Sinon je suis serveuse c'est pour ça que j'appartiens aux workers d'ailleurs je suis Hétérosexuelle mais célibataire, un tant soit peu compliqué ça doit être parce que je ressemble beaucoup trop à Pixie Lott.

" Tu viens, on va jouer la haut. " Murmurais-je à l'oreille de Gabriel, mon meilleur ami alors qu'on était encore à table. Il était comme moi, on en avait plus que marre de ces repas interminables et ces manières familiales. C'était l'inconvénient des familles riches. La seule chose qui me réjouissait, c'était Gaby. Je n'aimais pas spécialement ma mère. Elle faisait tout pour se montrer. Mon père n'était pas comme ça, il me comprenait davantage et savait que je ne voulais pas d'une vie comme la sienne, où tout est programmé à l'avance. " J'attendais que tu me le proposes. Je n'en peux plus d'être ici. " Je souriais, ravie de sa réponse et l'emmenai dans ma chambre, avec le regard approbateur de mon père. Gaby, c'était comme un pilier pour moi. Il savait tout de moi, je savais tout de lui. Sans lui, je ne tiendrais jamais dans cet environnement trop parfait. Ce n'était pas une vie. Je l'enviais, ses parents étaient beaucoup moins collants que ma mère pouvait l'être. " Tu crois qu'un jour, ils vont arrêter d'être toujours derrière nous . " Allongé sur mon lit, le regard fixé au plafond, je rêvais de quitter cette maison. J'étais jeune, certes, mais j'en avais marre. " Non je ne crois pas, ils sont comme ça, ça ne changera pas. " Je fis une grimace. Pendant tout ce temps, je n'avais jamais quitté Gabriel, on continuait à s'imaginer nos vies futurs, espérant quelles soit meilleure.

" Vos enfants sont vraiment adorables. Ils iront loin c'est certain. Mais, où est Élisabeth ? " J'avais alors seize ans et je me devais de ne rien dire. Mon cœur se mit à accélérer, je regardai ma mère, un regard froid. Je savais pertinemment qu'elle n'aimait pas parler d'Élisabeth, ça se voyait, ça la dégoutait, elle ne l'aimait pas, elle en avait honte. Mon frère me regardait, il était du même avis que moi. " Elle est toujours chez de la famille en Amérique. " Je bouillonnais à l'intérieur, j'avais envie de l’étriper. Encore plus mon frère qui approuva. Élisabeth, c'est ma jeune sœur de deux ans de moins que moi.Elle était atteinte de schizophrénie, ma mère essayait de la cacher de tous. Pourquoi ? Elle ne voudrait pas qu'une Everdenn fasse tache dans cette soit disant belle famille qu'on formait. La vérité, c'est qu'elle était dans un centre.
" Je vais la tuer, je vais l'étripais, tu sais quoi . Je comprends mieux pourquoi mon père est parti. Et mon frère, ah bah lui, j'en parle pas. C'est qu'un pauvre type qui suit ma mère. " Je m'arrêtai, reprenant mon souffle. Mon meilleur ami m'empêcha de continuer de parler, me mettant son index sur ma bouche. " Respire. " Je soupirai, esquissant un sourire quoique j'étais folle de rage. Il avait ce don de me faire sourire à chaque fois que ça n'allait pas. Je m'étais réfugié chez lui, espérant trouver du réconfort. Comme à chaque fois. C'était le seul qui arrivait à me calmer et le seul qui pouvait me comprendre. Me blottissant dans ces bras, je lui racontais tout sur Élisabeth, c'était le seul qui était au courant pour la maladie de ma sœur. J'ai toujours eu le sentiment de ressentir beaucoup plus que de l'amitié pour mon meilleur ami, ça ne m'étonnait pas plus que ça. Je passais mes journées et mes soirées avec lui. Et j'étais vraiment bien dans ces bras. Mais je ne pouvais pas... non.

Dix-huit ans. Comme à son habitude, j'avais le droit à un repas de bourgeois. J'aurais préféré partir faire la fête avec Gaby, mais non, fallait rester. " Élisabeth aurait dû être là. " Lâchais-je en plein milieu du repas? Ma mère me regardait de son regard furieux. J'en avais rien à faire. " Tu sais bien qu'elle ne peut pas, elle est ... " Je lui coupais aussitôt la parole. " Dans un centre qui l'aide avec sa schizophrénie, à deux pas d'ici. " un long silence régna dans la salle, j'entendais les gens chuchotais autour de moi, comme ci ce que je venais de dire était une honte et que j'étais en train de salir le nom de ma famille. " Eh oui, Élisabeth n'était pas en Amérique chez de la famille depuis tout ce temps, elle est malade ! Elle est schizophrène. En fait, sa vraie maladie ce n'est pas ça. Sa vraie maladie, c'est d'avoir comme mère une femme qui ne l'aime pas. " " JOY ! " " Quoi ? Pourquoi tu dirais pas à tout le monde que tu as honte de ta fille ? Que tu l'as caché, que tu mens à chaque fois qu'on te demande où elle est là. "

Ma mère essaya de se justifier à sa façon et par miracle, tout le monde la comprenait. C'est clair, je la détestais. Encore plus quand je reçus mon " cadeau " Tu parles d'un cadeau, j'ai cru que tout le dîner aller y passait quand j'appris la nouvelle. " me MARIER ? Non mais c'est quoi ce bordel . Tu t'es cru dans un film à vouloir me marier avec n'importe qui ? " Nouvelle lubie de ma mère. Elle voulait un mariage arranger, moi et un certain... oh, j'ai déjà oublié son prénom. C'était une blague. Le garçon en question était là, en face de moi. Je cherchais du regard Gabriel, il était autant décomposé que moi. À croire que je me fais des films, mais pour quelqu'un censé être mon meilleur ami, il avait l'air bien dégouté que je sois à quelqu'un d'autre... Peu importe. J'en voulais pas de ce mariage.

Le soir même, Gaby était dans ma chambre. J'avais même pas la force de parler avec lui. Je n'avais qu'une envie, c'était de dormir, partir de cette ville, loin de tous ceux. " Gab', je n'ai vraiment pas envie de ... " Pas le temps de terminait ma phrase, ces lèvres étaient venu à l'encontre des miennes. D'un coup, j'oubliais tout autour de moi, ne pensant qu'a lui et lui seul. " Pars avec moi. Je connais du monde à Palerme, on pourra être ensemble, tu n'auras pas besoin de te marier. Joy... " Je relevai mon visage, planta mon regard dans le sien. Mon coeur battait tellement fort, j'avais l'impression qu'il allait exploser. Aussitôt, je baissai la tête. " Je ne peux pas... Eli est ici... " Ma vie se résumer à elle. J'étais la seule qui lui rendait visite, qui la faisait sourire, qui faisait d'elle quelqu'un comme une personne normale. Je me forçais à rester ici juste pour elle. Quitte à malheureuse toute ma vie, je préfère ça plutôt que de la laisser seule. Je laissais partir à contre-coeur Gab, les larmes aux yeux. Je craquais.

Un an où je supportais cet homme que je n'aimais pas et cette famille d'hypocrites. Le mariage approchait, je m'en rendais malade. Gaby me manquait... il avait arrêté de me parler, il avait coupé les ponts. Je n'en pouvais plus. Et je pris cette fameuse décision. Je quittais la ville pour rejoindre Palerme.

Ça fait deux ans que je suis ici. J'ai aussi retrouvé Gab... qui a tellement changé... ce n'était plus du tout le même gars. Il faisait n'importe quoi et se donner à n'importe quelles filles.

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