Salut moi c'est Louise Harmonie Donegan mais appelle-moi Louise, Loue. J'ai 24 ans parce que je suis née le 16 février 1989, je suis d'origine anglaises mais je suis née à Paris et je suis Franco-Anglaise et je vis à Palerme. Sinon je suis prostituée et strip-teaseuse, c'est pour ça que j'appartiens aux sexuality. D'ailleurs je suis bisexuelle mais célibataire, ça doit être parce que je ressemble beaucoup trop à Nina Dobrev.

Franchement, je crois que j'ai vraiment toujours eu ce que je voulais dans la vie. Je suis née un treize mars mil neuf cent quatre-vingt dix, à Paris. Mes parents avaient quitté l'Angleterre peut avant ma naissance. Nous avions une belle et grande maison, un manoir il me semble, et derrière ce-dit manoir, un énorme jardin. Il y avait, au fond, une grande marre où je prenais plaisir à me baigner l'été avec des amis, et nous avions aussi plusieurs animaux. J'avais un chat roux, Pacha, mais il a finit écrasé sur la route devant chez nous. Au niveau scolaire, je ramassais les mauvaises notes et les exclusions. Vers l'âge de 15 ans, je commençais à participer à des soirées, à fumer un peu de tout, à boire. Je testais mes limites. Il m'arrivait de découcher aussi, provoquant la folle inquiétude de mes parents. Puis ils ont commencer à me prendre la tête, à vouloir me remettre dans le droit chemin, comme ils disaient. Alors, dès que j'ai eus dix-huit ans, je suis partie vivre dans un petit studio au cœur de Paris. Je n'allais jamais en cour, et un jour, j'ai rencontré Edgar. Il travaillait comme bar-man dans un bar où je me rendais souvent. Nous nous sommes rapprochés et nous sommes devenus meilleurs amis. A ce moment là, j'étais encore normale, comme toutes les autres filles. Petit à petit, nos liens sont devenus de plus en plus ambiguë, et nous avons finit par sortir ensembles. Je l'aimais, il a été mon premier amour, vous savez, celui que l'on oublie jamais. Il fut aussi ma première fois. Avec lui, j'étais plus sage, plus gentille. Mais un soir, alors qu'il était absent et que je m'ennuyais, je décidais d'aller sortir dans un cabaret. Ce genre d'endroit m'avait toujours fasciné, mais je n'y étais jamais allée. Dans ce cabaret, après quelques verres, je montais sur scène et commençais à danser, d'une danse sexy que peu de gens savent faire. Le patron du cabaret me repéra facilement et le lendemain, j'avais rendez-vous avez lui pour un boulot. Génial ! Nous nous mîmes d'accord, et je ne serait que danseuse sur ses tables, rien de plus que du strip-tease. Jusqu'à mes vingt ans, je continuais ce métier. Bien sûr, Edgar était au courant, et même si ça ne lui plaisait pas vraiment, je suppose, il ne disait rien. Seulement, un jour, mon patron me convoqua en me disant qu'il avait une proposition pour moi. Il voulait augmenter mon salaire de 50%, à condition que je fasse autre chose que danser. Il voulait que je me vende. Pour cela bien sûr, je devais aussi quitter Edgar. Le lendemain, j'étais célibataire, et désormais prostituée. Certes, quitter Edgar m'avait déchirer le cœur, mais je ne pouvais pas refuser une telle offre. Mais le cabaret finit par faire faillite, et je me retrouvais à la rue. J'eus beau chercher, jamais je ne retrouva la trace de mon Edgar, ni de ma famille. Ils m'avaient décidément bien abandonner. A ce moment là, j'avais à peine vingt-et-un ans, je ne savais plus quoi faire. A part coucher avec des gens, travailler dans la rue. Et c'est ce que je fis, même si cela me dégoûtais. Je n'avais pas le choix si je voulais survivre. Quand j'eus assez d'argent, je pris le train en direction de l'Italie. Ce pays m'avait toujours fascinée, et je savais que là-bas, je pourrais me reconstruire. Très rapidement, je m'établis à Palerme, et je recommençais mon travail de prostituée des rues. Seulement, un mac me repéra rapidement et fit de moi sa prostituée. Je travaillais selon ses horaires, j'étais sa chose. Il me fit entrer dans une maison close, endroit où je travaillais le jour, et la nuit dans la rue. C'était fatiguant, pénible et je me sentais mal. Je n'aimais pas ça, alors je prenais de la drogue, souvent, presque tout le temps. Jusqu'à ce qu'un soir, je le rencontre. Il était beau, attirant et étrangement, il ne me demanda pas mes services mais voulu m'offrir un verre, ce que j'acceptais avec plaisir. Je revenais d'une dure nuit et j'avais besoin de me rafraîchir. Il m'emmena chez lui, et nous parlâmes de tout et de rien. Son nom, Julien. C'était lui aussi un français expatrié. Au fil de la conversation, je lui appris que j'étais une prostituée et que je n'aimais pas vraiment mon mac ni mes conditions de travail. Et ce fut là que j'appris qu'il était lui aussi mac. Il m'acheta, m'offrit une vie bien meilleure que ce que j'avais toujours pu espérer. Je travaillais encore, à mi-temps, à la maison close, mais j'étais le plus souvent dans la rue. Par contre, je n'avais jamais froid, j'étais bien nourrie et le plus souvent, servie à de riches clients qui savaient prendre soin de moi. J'aimais mon métier, j'aimais ce que j'étais.. Et je commençais à aimer Julien. Mais je ne voulais pas le reconnaître, je ne pouvais pas. J'étais sa chose, et c'était inadmissible d'avoir des sentiments pour lui. Je couchais souvent avec lui, je respectais au maximum mes horaires mais petit à petit, il se mit à devenir plus violent, plus strict. Il me frappait si je rentrais trop tard, me fliquais et s'excusait aussitôt après. Je ne comprends plus rien, mais je ne peux rien dire.