Who never dreamed of Paradise ? • Alanna H. Litovski • Done !

∞ ARRIVÉ(E) LE : 25/02/2013

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Alanna Helen Litovski

Salut moi c'est Alanna H. Litovski mais appelle-moi Lana. J'ai 21 ans parce que je suis né(e) le 16 novembre 1991 à Moscou, je suis d'origine russo-brésilienne mais j'ai toujours vécu en Russie. Sinon je suis Strip-teaseuse, c'est pour ça que j'appartiens aux Sensuality. D'ailleurs je suis hétérosexuelle, mais célibataire ça doit être parce que je ressemble beaucoup trop à Adriana Lima !

Something ?

- Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière. -

Pour la 5ème fois ce matin, Alanna repassait devant ce fichu miroir. Arborant toujours la même mine indécise et renfrognée, la jeune femme examinait sa silhouette sous toutes les coutures. Et encore, il y avait une certaine amélioration dans l’air, car il fut une époque où elle prenait exactement ses mensurations tous les matins au centimètre près.
Non, décidément, cette tenue ne lui plaisait pas du tout. La jeune femme était sélective et aimait mettre les tenues parfaites, selon son humeur. Extrêmement coquette et gracieuse, tout dans son apparence était méticuleusement étudié. Et pour aujourd’hui ? Elle ne savait que mettre. Déterminée, elle se posta donc devant son miroir, en posant les mains sur ses hanches.

« C’est vraiment n’importe quoi. »

Que révélait donc le reflet qui se tenait face à elle ? Une jeune femme mesurant 1m78, aux hanches doucement marquées. Hanches qu’elle détestait par ailleurs. Elles n'étaient, à son goût, pas assez échancrées, bien que l'on lui affirmait le contraire. Complexée ? Oui, comme tout le monde. La perfection physique est pour les dieux. Et Alanna ne croyait pas en une quelconque divinité.
Elle possédait de jolies fesses galbées, joliment rebondies vers l’arrière, qui témoignaient de ses origines Brésiliennes. Et puis, enfin, d’interminables jambes fines et délicates. Pour le reste, la Litovski possédait une musculature fine et discrète, mais bel et bien présente. Sans oublier de mentionner également ses formes équilibrées et fermes au niveau de la poitrine. Qu’elle jugeait peut-être un peu trop généreuse, mais cela semblait plaire à ses clients donc dans le fond…

« On me verrait à Moscou, on me traiterait d’obèse… »

Ayant toujours été habituée aux formes squelettiques qu’elle possédait avant, la Russe n’arrivait pas à s’habituer aux kilos qu’elle avait dû prendre. Venant d’un régime presque anorexique de danseuse étoile, chaque gramme pris était un supplice. Mais obligatoire pour le métier sensuel qu’elle exerçait aujourd’hui, afin de mettre en valeur ses formes. Elle pesait 57kg, poids qu’elle surveillait régulièrement. Vieille habitude, là aussi, de la sévérité des écoles de ballet Russe.

« Et puis zut. »

Alanna tourna les talons, détournant son regard de sa silhouette, pour se diriger vers sa grande commode. Elle ouvrit donc le premier tiroir et se mit à chercher sa tenue du jour. Ses habits étaient pour la plupart griffés, ce qu’elle pouvait se permettre à l’aide des pourboires de ses clients. Des tailleurs sexy, des débardeurs au décolleté plongeant, des dos-nu, des slims et énormément de robes aussi diverses que variées. La jeune femme ne portait que rarement des jupes, par ailleurs. Mais détrompez-vous, tous les habits ne lui allaient pas toujours. Elle devait, comme tout le monde, passer du temps aux essayages avant de trouver ce qui s'adapterait le mieux à sa silhouette et à ses envies. D'autre part, on y trouvait, évidemment… D’innombrables tenues de scène. La sensualité était sa vie à présent, et Alanna raffolait de ces petites tenues.
En revanche, malgré qu’elle en ait pas mal, la Russe ne mettait que rarement des talons. En effet, sa grande taille ne le lui permettait que pour certaines occasions, ou lorsqu’elle travaillait.

« Ooh. Mais oui ! »

C’est donc soutenu par son cri de victoire qu’elle plongea sur certains tissus et s’habilla en vitesse. Et l’inspection au miroir recommençait. Cette fois cependant, son sourire satisfait rayonnait. Un simple slim noir, très légèrement brillant, un débardeur au tissu flou noir, représentant une tête de léopard, un foulard représentant un motif du même animal… Tout simplement. Elle aimait les couleurs, dépendantes de son humeur.
Il ne lui restait plus qu’à se maquiller. Toujours léger, son maquillage soutenait simplement son regard bleu azur d’un trait noir prononcé, et ses lèvres rose claire. Sa peau très légèrement basanée faisait le reste.
Ses cheveux bruns retombaient en boucles souples sur ses épaules. Cheveux qu’elle jugeait parfois trop indomptables.

Quoi qu’il en soit, elle était fin prête. Il était 11h30. Heure parfaite pour rejoindre la personne qui l’attendait et l’avait déjà appelée à 3 reprises. Souriant à cette pensée, la Litovski attrapa son sac au vol, enfila ses ballerines léopard et jeta un coup d’œil à son portable. 4 appels. Elle avait sous-estimé son pouvoir de séduction.
Pourtant, elle n’avait que 1h30 de retard. De plus, c’était l’heure à laquelle elle faisait son jogging et de ses étirements journaliers, pour maintenir sa ligne et sa souplesse, routine qu’elle n’annulait que lors des grandes occasions. Car c’était, avant tout, l’origine de sa source de revenu. Ne pas entretenir son corps chaque jour serait une folie. Qu’était donc un retard face à cela ?

Pas grand chose.

Someone ?

- Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. -

Et c’est ainsi qu’elle arriva en retard. Nonchalante, souriante, de sa grâce d’ancienne danseuse. Comment pouvait-on en vouloir à une si charmante créature ? Ce fut la question qui traversa, visiblement, l’esprit de son rencard. L’air renfrogné de ce dernier passa rapidement à un air doux et agréable.
Alanna, quant à elle, ne savait pas si elle devait se préparer au pire moment d’ennui de la journée ou à la rencontre la plus intéressante. Elle avait vaguement parlé avec lui la veille au soir, entre deux danses. Vaguement. Elle n’avait pas bien entendu son nom et s’en fichait royalement. Pour cause, il lui avait offert un généreux pourboire, son numéro et un rendez-vous dans le centre-ville branché de la jolie ville italienne. Que demander de plus ?

Intéressée ? Alanna ne le cachait nullement. Elle était trop ambitieuse et calculatrice pour prétendre le contraire. Vieille habitude héritée de son père. Et, par ailleurs, la jeune femme préférait bien souvent se taire à une franchise trop envahissante. Elle aimait peser ses mots, y glisser ambiguïté et ruse, voire arrogance. Peut-être manipulatrice, la Litovski aimait surtout s’amuser, sans contraintes. Là où se trompait son rencard, c’est que la Russe ne cherchait nullement l’amour, ni même la compagnie. Concept abstrait qu’elle rejetait instinctivement pour lui préférer le plaisir, la confiance ou l’amitié. Mais, solitaire et, avant tout, gardant compulsivement sa liberté la plus grande possible, tout ce qui se rapprochait de près ou de loin d’obligations relationnelles trop sérieuses l’incommodait. Ou lui faisait peur. Et surtout, toutes les implications que cela avait : réfréner ses habitudes charmeuses, se limiter dans ses envies… Alanna savait fort bien que c’était pour éloigner tout cela qu’elle avait choisi ce métier. Avoir une copine strip-teaseuse plaisait rarement à la majorité des hommes. Du moins, le pensait-elle.

Quoi qu’il en soit, face à cet inconnu, la belle resta quelques secondes debout. Elle ne savait comment aborder la discussion. Et, par ailleurs, il lui semblait connaître son métier mais… Quel était-il déjà ? Hier, elle avait été surprise en l’apprenant, mais sa mémoire lui faisait défaut. La jeune femme était du genre à ne retenir que ce qui l’intéressait, ce qui était digne d’intérêt à ses yeux. Le reste était simplement jeté aux oubliettes. Alors, vous pensez bien que les dires d’un client imbibé la laissaient indifférente.

« Psychiatre. »

Surprise d’entendre sa voix, Alanna sursauta faiblement. C’était en effet cela, il était psychiatre. Ne s’appelait-il pas Marco, aussi ? Si, il lui semblait bien. Psychiatre. A ce mot, la brune grimaça. Voilà qu’elle venait de gagner une consultation gratuite.
Par ailleurs, ce mot avait fusé comme si il s’était introduit dans son esprit. C’est pourquoi elle lui jeta un regard interrogateur de ses grands yeux azur avant de s’asseoir délicatement sur la chaise en face de lui.

« Les gens font toujours la même tête quand ils tentent de se souvenir de mon métier. »

« En même temps… Travailler entre les fous, ça ne donne pas envie. »

« Et travailler entre les bêtes, est-ce plus enviable ? »

Un sourire moqueur vint délicatement orner les lèvres du trentenaire en face d’elle. Très bien. Il venait de marquer un point en faisant allusion à son métier. Métier qu'elle appréciait. Possédant un caractère assez rancunier et provocateur, la jeune femme ne s’avouait ni vaincue, ni docile. Restant très calme et souriante, elle ne dit rien, profitant du silence afin d’observer un peu mieux celui qui lui faisait face. De nature un peu timide, la Russe se détendit au fur et à mesure que le silence s’éternisait. Ce fut elle, par ailleurs, qui brisa à nouveau ce silence.

« Ce n’est pas fort galant comme entrée en la matière. Vous auriez pu faire un effort, tout de même. »

Prenant une moue outrée, Alanna ne daigna plus regarder son interlocuteur. Celui-ci, en revanche, arborait un doux sourire amusé et charmé. Elle était vive d’esprit, mais secrète et mystérieuse. C’était souvent ce qui faisait le charme des filles de son pays. Mais, par ailleurs, son sang chaud de Brésilienne contrebalançait cette forme de froideur de l’Est, lui attribuant des traits enjôleurs, coquins et joyeux. La jeune femme inspirait une sorte de joie de vivre, tout en étant parsemée d’ombre et d’inconnu. Un torrent de glace et de feu, tel était son caractère. Douce mais bornée, fêtarde mais méfiante, d’une énergie débordante mais calme. Et travailleuse. Un bien étrange mélange, qui était bien loin de celui que l’on pouvait imaginer en la voyant sur scène.

« Je vais vous dire ce qui m’a plu chez vous, en vous voyant hier. C’est votre fragilité. Je trouve ça intéressant. Pas besoin de vous réfugier sous un air faussement intouchable, comme si rien ne vous atteignait. Je sais que mes mots ont plus d’effet sur vous que vous ne me le montrerez. »

Alanna ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Que pouvait-elle ajouter de plus ? Il était psychiatre, il avait l’habitude de détailler les caractères des personnes qu’il croisait. Fragile… Oui, certainement. Elle en était bien consciente. Mais bien loin d’être naïve, la Russe préférait n’en rien montrer, voire même faire le total contraire de ce que lui insufflait ses pulsions. C’était devenu tellement habituel depuis sa tendre enfance. Quant à savoir si ses mots avaient un quelconque effet sur elle… C’était un pari osé. Une folie. Un grain de folie que se mit directement à apprécier la strip-teaseuse, car quelque chose en elle était similaire.

Mais il avait en effet suffit de ces quelques mots pour que la jeune femme voit en ce rendez-vous autre chose que du temps perdu.

IRL moi c'est Lana, j'ai 20 ans et je viens d' une grande ville. Je suis tombée sur le forum via un hasard de recherche sur notre ami Google et pour un premier avis je dirais qu'il est soigné, tout neuf, tout beau, ça donne envie de le remplir de Rpg, c'est d'ailleurs pour ces raisons que je vous ai rejoins ! Au fait le code du règlement est : OK by Aless', je l'ai trouvé facilement parce que je suis trop fort(e) ! Avant que vous m'validiez j'aimerais vous dire à tous : Merciii !

Code:

ADRIANA LIMA [color=red][b]•[/b][/color] Alanna H. Litovski

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∞ ARRIVÉ(E) LE : 25/02/2013

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Some history ?

- Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! -

« Katrina, c’est nul. T’es une empotée. Un cachalot serait plus élégant à côté de toi.
Bien Anna, très bien. Serre les jambes.
Alanna, tu veux bien tendre ce bras ? Jusqu’au bout de doigts. Plus loin. Tiens toi droite. Un peu de nerf, espèce de loque. Tu ressembles plus à une limace qu’à un cygne. Tendues, les jambes. Tu resteras 2 heures ce soir pour t’entraîner. »

Elle ne disait rien. Que pourrait-elle dire ?

Alanna faisait de la danse classique depuis ses 5 ans. Un très jeune âge, même pour les plus grands de Russie. Aujourd’hui elle en avait 20, et était propulsée au devant de la scène. En effet, ayant intégré le célèbre Ballet de Moscou à 15 ans, la jeune femme fut directement reconnue comme un talent exceptionnel. Ce fut pourquoi, à 20 ans à peine, elle fut nommée danseuse étoile. Une consécration dans le métier, où les plus jeunes étoiles avaient 25 ans en moyenne.
Alors, quand on s’entrainait pour le Lac des Cygnes, qu’on se faisait traiter de tous les noms, traîner dans la boue, humilier, en plus des intenses entraînements physiques de 8 à 9 heures par jour pour de telles représentations, on ne disait rien. Cela avait demander des années d'entraînement à Alanna afin de discipliner son côté provocateur et loin d'être docile. Elle avait appris à réfréner ses pulsions. Pour arriver au sommet, il le fallait. Il fallait se ménager au maximum, et briller le soir venu. Et s’entraîner, encore et encore. Suivre un régime des plus strictes. Se peser, garder une silhouette squelettique fluide, des mensurations idéales au centimètre près.
Une rigueur et une exigence dont le niveau de perfection attendu détruisait même les plus grands.

Mais entre les filles, aucune merci. Si l’étoile tombait, ce serait la rage pour reprendre sa place. Un monde de fourberie, dans lequel il fallait avancer sans ciller, sans faiblir, pour se faire un nom et marquer les esprits. Un environnement agaçant mais dans lequel se développa la ruse et la vivacité d'esprit de la Russe.
Alanna ne disait donc rien, ce serait signe d'échec. Même les douleurs qui l’ankylosaient partout, même les agressions morales devaient être absorbées. Rien ne pouvait entacher la perfection de sa performance.

« Tu as grossi Alanna. Tu devras sacrément maigrir pour le spectacle.
Ok, les filles, pause. Je vais reprendre avec les garçons. Finissez les étirements. »

La jeune femme s’arrêta doucement, tout en sueur, et jeta un coup d’œil furtif au chorégraphe. Dimitri Bolstoï. Un homme d’une rare créativité, mais d’une exigence qui donnait des sueurs froides. Rien n’était suffisamment parfait pour lui.
Ce fut pourtant cet homme d’apparence charmante mais froid qui décida de propulser le talent d’Alanna au sommet, en lui attribuant cette place tant convoitée. Et devenant, par la même occasion, sa maîtresse. La jeune femme ne doutait pas un instant que chaque danseuse étoile qu’il avait eu sous les yeux soit devenue sa maîtresse. Ses conquêtes ne se comptaient plus, même si aucune de ses liaisons n’avait été dévoilée au grand jour. Loin d’être naïve donc, la Russe ne pouvait s’empêcher d’aimer cet être tyrannique. Elle l’aimait au plus profond d’elle-même, autant qu’elle le détestait. La limite entre ces deux sentiments étaient, lui semblait-il, si friable. Et pourtant, jamais elle ne recevait de tendresse de sa part. Mais peu lui importait, la danseuse pensait l'aimer. Cependant, la peur lui clouait le ventre dès qu’elle croisait son regard. Oui, elle avait peur de cet homme, profondément peur. Etrange relation avec un homme qui avait le double de son âge.

***

« Bonsoir ma fille. Comment s’est passé l’entraînement ce soir ? »

« Bien. Je vais devoir y retourner, Dimitri veut que je m’entraîne encore 2 heures… »

Son père hocha la tête. Homme cultivé, toujours absent, Alanna avait appris à grandir sans lui. Il l’aimait, certainement. Elle n’en savait rien. Riche, il travaillait tout le temps dans sa florissante entreprise.
N’ayant jamais été là pour elle, la Litovski ne s’attarda pas, et ne s’indigna pas de ce manque d’intérêt pour sa personne. C’était, simplement, la phrase qu’il disait tous les jours depuis ses 5 ans. Sa seule phrase du jour envers sa fille. Et encore, lorsqu’il rentrait à la maison. La brune n’arrivait pas à en vouloir directement à son père. Même si, au fond d’elle, la déception et l’amertume grondaient et que, d’une certaine manière, elle le haïssait.

Depuis son enfance, la jeune femme n’avait vécu des moments heureux qu’avec sa mère. C’est pourquoi, au fil des ans, s’est développé un manque certain d’affection paternelle. Son enfance fut loin d’être horrible. Depuis toujours plongée dans le monde du Ballet Russe, il ne lui semblait alors pas imaginable de connaître autre chose, ni même qu’autre chose puisse exister. Insouciante et joyeuse, elle avait développé un lien fort avec sa mère, qui était plus que précieuse à ses yeux. Jusqu’à un fameux jour, lorsqu’elle était âgée de 10 ans.

« Alanna sera sur scène samedi. Tu comptes voir ta fille ? »

Question rhétorique de la douce Maria, Brésilienne à la beauté exotique, qui n’était autre que la mère de la Litovski. Bien évidemment que non, son mari n’irait pas voir leur fille. Il n’avait vu Alanna qu’une fois danser, et n’avait rien dit pendant 5 jours à la suite de cela. Ce fut par ailleurs la raison pour laquelle il ne dit rien, se plongeant avec intérêt dans son journal. Non, il ne viendrait pas.
La jeune femme retourna son regard vers sa mère. Venant du pays du carnaval le plus hot du monde, elle ne comprenait pas que l’on puisse infliger un tel traitement à des danseuses. Cela la dépassait, d’autant plus que sa fille se laissait faire. En réalité, inquiète, elle se sentait impuissante face à ce que faisait sa fille.

Sa mère… Alanna l’aimait, certainement. Mais elle avait brisé sa confiance alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. La Litovski avait aperçu sa mère avec son amant de l’époque, en pleine partie fine de jambes en l’air. A 10 ans, la petite en fut furieuse et ne put comprendre les motivations de sa mère. A présent, si elle comprenait bien mieux le plaisir que cela apportait à sa mère, elle n’arrivait pas à lui faire confiance à nouveau. Plus comme avant.

A l’adolescence donc, elle se lança corps et âmes dans la danse. Elle voulait briller pour époustoufler son père, entendre enfin un compliment de sa bouche. La danse était ce qu’elle aimait le plus au monde. Ce fut aussi le temps de tous ses ennuis, qui ne faisaient que commencer. Multipliant les conquêtes de tous genres, surtout des plus douteux, Alanna se retrouva enceinte à l’âge de 16 ans. Trop tôt, compromettant sa future carrière, cet enfant ne pouvait être qu’indésirable. Et l’avortement, la seule issue. Personne ne ressort intact d’un avortement, encore moins à 16 ans. Ce fut, pour la jolie brune, une expérience désastreuse, qui la plongea dans une dépression sérieuse, qu’essaya de gérer seule sa mère, démunie. Alanna fit donc la découverte du monde autour d’elle, de ses dangers. Drogue, alcool, sexe, tant de nouveautés. Ce n’est que lorsque Dimitri la prit sous son aile que doucement elle commença à émerger de toutes ces addictions. Quelqu’un commençait à croire en elle, à reconnaître son talent. A la valoriser. Du moins, le pensait-elle à ce moment. C’est ainsi qu’elle commença par développer une confiance aveugle envers cet homme charismatique. Depuis, sa vie n’était que danse.

Alanna ne repensait jamais à cela. Trop sombre époque, détestable moment de sa vie.

« Je vais y aller, sinon je serai en retard. A ce soir. »

***

En réalité, l’entraînement ne dura qu’une heure. L’heure qui suivit fut mise à profit par le chorégraphe afin de tester les prouesses sexuelles de sa partenaire. Mais un imprévu se glissa durant leur moment intime.
En effet, certains danseurs de la troupe n’étaient pas encore partis, répétant quelques dernières pirouettes pour la première représentation qui approchait. Ayant entendu certains bruits venant d’une autre salle, ces curieux, alertés, décidèrent de jeter un œil, pensant être les derniers du bâtiment encore ici.

Quelle ne fut pas leur surprise quand, entrant dans la salle, ils découvrirent l’officieux couple en plein ébat. C’est à ce moment que se déchira le monde d’Alanna sous ses propres yeux. Confus, troublé, en position de faiblesse, Dimitri tenta par tous les moyens d’acheter le silence des danseurs, sous les yeux effarés de la jeune femme, totalement démunie. Ils finirent, rapidement, par tomber d’accord. Le chorégraphe leur donnerait une place de choix dans le spectacle, à tous. D’autres accords se conclurent, et l’affaire interne fut vite étouffée. La réputation de Bolstoï était sauvée. Mais pas la situation d’Alanna.

Préférant éloigner celle qui seule pourrait remettre en cause sa réputation mondiale, qui entacherait son nom et était selon lui, à la base de cette affaire, le chorégraphe remercia sans sourciller la Litovski. D’étoile du Ballet de Moscou, elle passa aux oubliettes, en l’espace de 3 jours. Bolstoï prétexta en effet une blessure grave qui ne permettrait pas à la jeune femme de reprendre son entraînement avant plusieurs mois. Humiliée une fois de plus, meurtrie et seule, c’est ainsi qu’Alanna dû mettre fin à sa carrière et dû abandonner ce qu’elle aimait plus que tout au monde. La danse.

Vint ensuite le drame familial. Son père ne pu comprendre la conduite de sa fille, et ne l’accepta nullement. Sa mère ne dit rien, impuissante, et s’écarta des problèmes de sa fille sans ménagement.
Révoltée, rongée par la déception et le dégoût, Alanna décida de quitter les siens. De s’exiler loin de ce pays, de laisser loin derrière elle ses malheurs, sa vie. De changer, et recommencer. D’être libre. Et de respirer à nouveau.
Rancunière pourtant, elle se promettait de tous leur faire payer. Mais la vengeance est un plat qui se déguste lentement délicieusement froid. Et petit à petit, son côté manipulateur reprendrait le dessus sur le choc que fut ce tournant de sa vie. Comme une revanche.

C’est ainsi qu’arriva à Palerme Alanna Helen Litovski. Une jeune femme qui devait se reconstruire. Ayant entendu parler d’une maison close recherchant une danseuse et strip-teaseuse, la Russe saisit sa chance. Danser, elle savait le faire mieux que quiconque. Alors pourquoi ne pas tenter ?

Elle entra dans un monde nouveau, fait de sensualité et de plaisir. Un monde différent de ce qu’elle avait toujours connu.
Loin, bien loin de sa propre vie.

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∞ ARRIVÉ(E) LE : 03/10/2012

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE :cute:

Bon courage pour ta fiche, et c'est super d'avoir un nouveau membre ♥

∞ ARRIVÉ(E) LE : 17/02/2013

Bienvenuuuuuuuuuuuue ! Coeur

Bonne chance pour ta fiche et bienvenue sur le forum !

Merci de ton inscription et très bon choix d'avatar Wink

∞ ARRIVÉ(E) LE : 15/02/2013

Bienvenue

∞ ARRIVÉ(E) LE : 25/02/2013

Quel accueil ! Super content

ça donne vraiment envie de s'inscrire ici !
J'espère que ma fiche vous plaira en tous cas Very Happy

∞ ARRIVÉ(E) LE : 03/10/2012

De rien ! Et il n'y a aucune raison pour que ta fiche ne nous plaise pas ! Mouton arc-en-ciel

∞ ARRIVÉ(E) LE : 25/02/2013

Yeaah, j'ai fini Yeah !

Bonne lecture ! Coeur

(Je vais pas le signaler sur le topic prévu, sauf si vous m'oubliez xD)

∞ ARRIVÉ(E) LE : 30/06/2012

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] félicitations alanna !

Tu es validé(e) ! Merci de ton inscription et j'espère que tu as vas te plaisir parmi nous ! Tout d'abord nous t'invitons à faire tes demandes : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à moins que tu sois un(e) gogo ? Dans ce cas je t'invite directement à venir te faire des amis en créant ta fiche de lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Si tu a besoin de quoi que ce soit n'hésite pas à contacter le staff qui est à ta disposition.

Bon jeu sur PLEASURE & LUST.

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